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Musique - Page 3

  • L'abandon des conservatoires par l'Etat est une faute politique majeure

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    Emmanuel Dupuy, rédacteur en chef de Diapason, s'alarme du désengagement programmé de l'Etat dans le financement des conservatoires de musique. Une décision qui risque d'aggraver les inégalités et mettre en danger la formation du public et des musiciens de demain.

    C'est le dossier brûlant du moment. Il y a deux mois l'intention affichée par la Mairie de Paris de réformer ses dix-sept conservatoires d'arrondissement m'incitait à la plus vive inquiétude. Aujourd'hui, c'est pour toute la galaxie des conservatoires qui illuminent nos vingt-deux régions que l'on doit s'alarmer : à compter de cette année, l'Etat ne leur versera plus un centime.

    Plus un kopeck pour les conservatoires !

    Certes, la part ministérielle a toujours été minoritaire dans leur financement : moins de 10 % il y a dix ans. Mais, depuis, elle n'a fait que fondre, sous l'effet des lois de décentralisation de 2004, au point de devenir nulle à ce jour. On comprend mieux, alors, pourquoi les « Conservatoires nationaux de région », qui n'avaient en réalité de nationaux que le nom, ont été rebaptisés « Conservatoires à rayonnement régional »... Seule une poignée d'établissements adossés à des pôles universitaires seront épargnés. Pour les autres : plus un kopeck, des clous, macache.

    Conséquence de ce désengagement, la totalité des charges est désormais supportée par les collectivités locales – en particulier les villes –, alors même que les dotations de l'Etat qui leur sont allouées diminuent. Sur le terrain, le jeu de massacre commence : là c'est un professeur parti à la retraite qui n'est pas remplacé, ici ce sont des sessions d'orchestres annulées, des classes à horaires aménagées fermées, ailleurs on augmente les frais d'inscription, ou bien on cherche à recruter des enseignants moins rémunérés, donc moins qualifiés... Bref, c'est tout le système qui souffre.

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  • Georg Friedrich Haendel

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    Compositeur allemand naturalisé britannique en 1726 (Halle 1685 - Londres 1759)

    Georg Friedrich Haendel (Händel) est un compositeur anglais d’origine allemande du 18ème siècle. Admiré du public, fréquentant l’élite intellectuelle et sociale de son époque, ce compositeur prolixe d’opéras et d’oratorios, apparaît à la fois comme un des derniers humanistes de la Renaissance, mais aussi comme un représentant du siècle des Lumières en Europe. Il laisse une œuvre immense et variée, d’une grande spiritualité.

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  • Sarasate Pablo Pablo de Martín Melitón de Sarasate

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    Né à Pampelune (Navarre), le 10 mars 1844, mort en 1908

    Il étudie avec son père, chef de musique militaire, puis avec un professeur de Pamplune. Il donne son premier concert public à la Corogne, à l'âge de huit ans.

    Grâce à une bourse, il peut étudier à Madrid avec Manuel Rodríguez Sáez.

    Remarquer par la reine Isabele II, il peut se rendre à Paris pour y étudier au Conservatoire. Au cours du voyage vers Paris, sa mère succombe à une crise cardiaque et les autorités espagnoles découvrent qu'il a le choléra.

    C'est le consul d'Espagne de Bayonne qui le prendra en charge et assumera le voyage à Paris.

    Il y est admis au Conservatoire en 1856, où il suit les classes de Delphin Alard (violon) et d'Henri Reber (harmonie). Il obtient en 1857 les premiers prix de violon et de solfège, et en 1859, un prix d'harmonie.

    Entre 1860 et 1870, il joue dans son propre quatuor à cordes. Il joue les œuvres de compositeurs tels que Joachim Raff, Karl Goldmark, ou Schubert, dont la Fantaisie pour violon et piano (D 934), qui est une de ses pièces fétiches.

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  • LES PLUS BELLES MUSIQUES !

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    Les plus grands musiciens du classique sont diffusés sur notre radio : Handel, Bach, Strauss, Brahms, Beethoven, Mozart, Bizet, Ravel, Gounod, Chopin, Tchaikovski, Liszt, Mendelssohn, Vivaldi, Wagner, Dvorak, Monteverdi, Schubert, Puccini, Berlioz, Rachmaninov, Scarlattin, Saint-George, Weber, Askin, Vangelis, Gershwin, Moussorgsky, Rimki-Korsasov, Offenbach, Stravinski, Haydn, Holst, Grieg, Couperin, Charpentier, Rameau, Shuman, Rossini, Sibélus, Fauré, Porokofiev, Purcell, Albinoni, Pergolesi, Onslow, Méhul, Elgar, Rachmaninov, Lully, Gluck, Schonberg, Chostakovitch, Viotti, Bellini, Delibes, Théodorakis, Donizetti, Stravinski, Glass, Franck, Khachaturyan, Alkan, Lola, Yanni...les plus belles musiques classiques de films...les musiques de chansons devenus des classiques...

  • Astor Piazzolla

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    Compositeur argentin (1921, Mar del Plata – 1992, Buenos-Aires)
    Qualifié de Villa-Lobos argentin, Astor Piazzolla a donné ses lettres de noblesse au tango. Grâce à ses compositions, le genre s’est émancipé et a nourri un répertoire renouvelé, à la croisée du savant et du populaire.
    Fils d’immigrés italiens, Astor Piazzolla naît dans la province de Buenos Aires. En 1924, sa famille s’installe à New-York où Astor commence l’étude du bandonéon. Il fait la rencontre de Carlos Gardel et suit les cours de piano de Bella Wilda, disciple de Serge Rachmaninov. De retour à Buenos Aires en 1937, il poursuit sa formation avec Alberto Ginastera et fonde son premier orchestre en 1946 après avoir été bandonéoniste dans le célèbre ensemble d’Aníbal Troïlo.

    Au début des années 1950, Astor Piazzolla se tourne vers la composition et obtient une bourse du gouvernement français qui lui permet d’étudier à Paris avec Nadia Boulanger. Cette dernière l’incitera à rester fidèle à ses racines et à la musique de son pays natal, le tango. Revenu en Argentine, Piazzolla fonde un quintette avec lequel il multiplie les concerts et favorise la diffusion du tango dans le monde entier. En 1967, il compose un l’opéra-tango Maria de Buenos-Aires en collaboration avec le poète Horacio Ferrer. Malgré un vif succès à l’étranger, cette œuvre sera contestée en Amérique du Sud.

    Les positions politiques d’Astor Piazzolla lui valent une haine profonde du gouvernement argentin. En 1971, il s’installe de nouveau à Paris, à la Cité des Arts. Dès lors, les demandes sont nombreuses : il compose un concerto pour violoncelle suite à une commande de l’ONU, écrit la musique de scène de Songe d’une nuit d’été pour la Comédie Française ainsi que plusieurs musiques de film qui lui vaudront diverses récompenses.

    Sensible au jazz, Astor Piazzolla incorpore des éléments de cette musique dans ses propres compositions.

    Inspiré également par la musique contemporaine, il a adapté le tango pour en faire un moyen d’expression singulier.

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  • FARRENC LOUISE

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    Elle a sans doute été l'une des plus grandes musiciennes du 19e siècle avec les Allemandes Fanny Mendelssohn et Clara Schumann. Mais si l’on parle encore de la sœur du génial Félix Mendelssohn et de l’épouse du tourmenté Robert Schumann, la Française est, quant à elle, tombée dans un oubli presque total, y compris sur le territoire national. Une indéniable injustice..

    Née à Paris le 31 mai 1804, morte à Paris le 15 septembre 1875.

    Elle est la fille du sculpteur Jacques-Edmé Dumont, et sœur du sculpteur Auguste Dumont. Sa mère Marie Elizabeth Louise Courton est apparentée aux peintres Coypel.

    Elle reçoit ses premiers cours de piano d'Anne Elizabeth Cécile Soria qui fut une élève de Clementi. Elle aurait eu aussi (selon Fétis) Hummel et Moscheles comme professeurs.

    En 1819, elle étudie l'harmonie et la composition avec Reicha (1770-1836) alors professeur au Conservatoire de Paris. Elle interrompt momentanément les études quand elle se marie en 1821 avec le flûtiste, compositeur et éditeur de musique Aristide Farrenc (1794-1865).

    Sa fille unique Victorine naît en 1826. Elle est une excellent pianiste. Elle décède tuberculose en 1858

    Louise Farrenc reprend ses études avec Reicha. Sur la recommandation d'Halévy, elle est professeur de piano de la duchesse d'Orléans en 1842, la même année 1842 elle est nommée professeur de piano au Conservatoire national de Paris.

    Elle se ne se produit plus que rarement et se consacre à la composition.

    Son mari cherche à faire jouer ses oeuvres, et ils projettent ensemble une monumentale anthologie de musique pour piano en 23 volumes couvrant le répertoire du XVIe siècle au milieu du XIXe siècle, Le Trésor des pianistes qu'elle achève seule après la mort d'Aristide Farrenc en 1865.

    En 1861 et en 1869 elle reçoit le Prix Chartier de l'Académie des Beaux-Arts

    En 1870, elle organise avec ses élèves un concert avec les oeuvres de l'anthologie au programme.

    Contrairement à l'air du temps elle n'écrit pas d'œuvres lyriques. Elle compose de la musique de chambre, beaucoup pour le piano. Des quatuors, des quintettes. Elle a à son actif trois symphonies. Certaines de ses oeuvres sont publiées sous le nom de son mari, ce qui rend les identifications difficiles.

    Son Air russe varié pour le piano, opus 17, suscite une critique positive de la part de Robert Schumann. Sa Seconde Ouverture est créée sous la direction d'Habeneck par la Société des Concerts du Conservatoire. Sa Première symphonie opus 32 est donnée avec succès le 23 février 1845 à Bruxelles et au Conservatoire de Paris le 17 avril de la même année, on entend également au Conservatoire la deuxième symphonie le 3 mai 1846 et la troisième le 22 avril 1849. Son plus grand succès est la nonette en mi bémol majeur opus 38, donnée à la Salle Erard le 19 mars 1850.

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  • VINCENZO BELLINI

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    Né le 3 novembre 1801 à Catane en Sicile, Vincenzo Bellini est le fils aîné de Rosario Bellini et d’Agata Ferlito. C’est son grand-père Vincenzo Tobio Bellini, maître de chapelle de la cathédrale locale depuis environ 1767, qui lui donne ses premières leçons de musique.

    C’est entre 1813 et 1818 que le jeune prodige Bellini écrit ses premières pièces, pour la plupart non datées. Il faut dire que selon la légende familiale, il n’est pas en retard : il aurait commencé la théorie musicale et le piano respectivement à deux et à trois ans.

    En fait, on ne peut affirmer que le fait qu’il a passé sa jeunesse dans un environnement très propice à la musique que ne fit que favoriser sa carrière musicale.

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  • MIKIS THEODORAKIS

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    Mikis Theodorakis painted by Makis Warlamis

    D'origine crétoise, Mikis Theodorakis est né à Chios le 29 juillet 1925. Il a séjourné dans plusieurs villes de Grèce avant de se fixer à Athènes, où il réside depuis lors. 

    De 1954 à 1960, c'est à Paris (professeurs: Olivier Messiaen et Eugène Bigot) et à Londres qu'il a travaillé à l'écriture de musique symphonique, ballets et musique de films.

    En 1960, il prend les rênes du mouvement de renaissance politico-culturelle en Grèce, avec pour épicentre l'union de la poésie et de la musique, en composant des dizaines de cycles de chansons, oratorios, revues théâtrales, musique pour le drame grec classique et autres.

    Ce mouvement est indissociable des forces politiques progressistes de l'époque qui, outre la démocratisation de la vie sociale, visaient à une plus profonde et plus ample renaissance du peuple grec.

    Ceci amène souvent le compositeur au cœur même de la vie politique, au point d'entraîner sa participation active au mouvement de résistance contre la dictature militaire (1967-74).

    Cette participation est ainsi considérée par lui comme une "dette".

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