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En 1743, l'Irlandais Richard Puckeridge a l'idée de frotter le rebord de verres remplis d'eau à l'aide de son doigt. Il crée ainsi les verres musicaux. Quelques années plus tard, en 1761, Benjamin Franklin améliore ce principe et imagine le glassharmonica.
"Une sorte de kebab"
Cet instrument atypique se compose de bols en cristal, en verre ou en quartz, empilés sur un axe rotatif entraîné par une pédale. Pour Thomas Bloch, glassharmoniciste, ce système d'empilement ressemble à "un kebab" tournant sur lui-même. Afin d'obtenir le son le plus cristallin, le musicien doit mouiller ses mains dans une eau très calcaire. De cette manière, les doigts accrochent le verre tout en glissant sur le rebord des bols.
La Symphonie n°8 en fa majeur op. 93 est aussi différente musicalement de la Septième que proche dans le temps puisqu'elle est achevée cinq mois après seulement.
Elle est écrite pendant le séjour du compositeur dans une ville d'eaux où il s'éprend d'Amélie Sebald, une cantatrice berlinoise.
Compositeur de divertissements, d’airs de cour, de cantates et de pièces instrumentales, c’est cependant à son œuvre religieuse - messes, antiennes, hymnes et motets - qu’il doit d’être considéré comme l’un des plus grands maîtres de la musique française du XVIIe siècle.
Élève de Carissimi à Rome, il revient composer en France et obtient une large audience dans les milieux italianisants. Il compose de nombreuses pièces pour des auteurs dramatiques tels Corneille ou Molière qui le prend comme musicien après une brouille avec Lully en 1671.
Marc-Antoine Charpentier est avant tout un grand novateur dans l'art de la modulation et de la dissonance. Il fixe la forme de l'oratorio moderne et introduit la cantate en France. Il abandonne la monodie pour la polyphonie accompagnée et innove aussi dans l'instrumentation en rompant avec les "familles" de sonorités. Grand pédagogue enfin, Charpentier fixe dans son traité «Règles de la composition» l'essentiel de ce qu'un compositeur doit savoir des règles de l'harmonie.
Marc-Antoine Charpentier en 6 dates • 1679 : compositeur de la Musique du Dauphin et de la duchesse de Guise • 1680 : maître de musique de la Duchesse de Guise • 1684 : maitre de chapelle à l'Église Saint-Louis • 1688 : maitre de musique des jésuites • vers 1690 : maitre de composition de Philippe d’Orléans • 1698 : maitre de musique de la Sainte Chapelle
Marc-Antoine Charpentier en 6 œuvres • 1673 : Le Malade imaginaire, prologue et 3 intermèdes pour la comédie-ballet de Molière • 1683 : Le Massacre des innocents, histoire sacrée • 1686-1687 : Orphée descendant aux enfers, opéra en 2 actes • 1688 : David et Jonathas, opéra • 1692 : Te Deum en ré majeur, pour solistes, chœurs et orchestre • 1693 : Médée, opéra
George Gershwin (Brooklyn 1898 - Los Angeles 1937), autodidacte, est le compositeur majeur de "la musique de genre" des années 1920 : sa popularité est due à la rencontre unique entre le jazz, le klezmer ou encore la musique afro-américaine, et l'écriture savante des modèles européens.
Fils d’immigrants russes, George Gershwin - de son vrai nom Jacob Gershvin – manifeste un intérêt particulièrement développé pour la musique. Il prend des leçons sommaires de piano et d’harmonie à New York avec un compositeur de musique légère, Charles Hambitzer, duquel Gershwin dira « Il m’a rendu conscient harmoniquement ». Fervent admirateur d’Irving Berlin et de Jerome Kern, Gershwin devient accompagnateur de vaudeville puis pianiste répétiteur pour la revue Miss 1917. Ses premières chansons attirent sur lui l'attention de l'éditeur Max Dreyfus qui l'engage dans son équipe régulière de compositeurs. En 1918, George commence une collaboration qui s’avèrera fructueuse avec son frère parolier Ira.
Fils d’un organiste, Jean Philippe Rameau né en 1683, mort très âgé pour l'époque en 1764 à l'âge de 81 ans, commença très tôt à jouer du violon, du clavecin et de l’orgue. Il fut organiste dans plusieurs villes de France avant de l’être à Paris où il s’installa définitivement.
En 1727, Rameau devint l’organiste et le chef d’orchestre d’un riche propriétaire du domaine de Passy. Pendant les vingt-sept années qu’il consacra à cette activité, il écrivit les œuvres qui firent sa gloire.
En 1745, Rameau reçut le titre de compositeur de la musique de la Chambre du Roi. Quelques mois avant sa mort, il fut anobli par Louis XV.
D’imposantes funérailles furent faites à cet artiste, considéré comme le plus grand musicien français avant le XIX ème siècle et comme le premier théoricien de l’harmonie classique.
Joseph de Bologne de Saint-George, dit le chevalier de Saint-George, né le 25 décembre 1745 à Baillif en Guadeloupe et mort le 10 juin 1799 à Paris, fut un célèbre musicien et escrimeur français.
« Wateau de la musique », « Voltaire de la musique », comme le surnommait l'abbé Grégoire, ou « Mozart de la musique » les qualificatifs ne manquaient pas pour nommer ce génie de la musique trop méconnu.
C'est au compositeur Joseph Haydn que l'on attibua cette symphonie. Une histoire fantaisiste raconte que Haydn aurait composé cette pièce après l'achat de plusieurs jouets dans un salon puis l'aurait jouée pour les enfants lors d'une soirée de Noël.
L'identité du véritable compositeur de la Symphonie des jouets sembla révélée quand on découvrit les trois mouvements de l'œuvre dans un manuscrit copié par Léopold Mozart, à qui on attribua alors la paternité.
Mais on a aussi découvert dans un couvent du Tyrol un manuscrit de la symphonie, signé « Père Edmund Angerer ».
C'est désormais ce père Angerer qui est tenu pour le véritable compositeur de la pièce.