Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Musique - Page 2

  • Les sœurs Berthollet, le classique en Fête !

    Imprimer

    Marion Lefèvre, L'Humanité

    Alors que d’autres à leur âge sortent du baccalauréat ou des partiels, les sœurs Berthollet vivent un été de concerts, de Valence à Nancy.

    Alors que d’autres à leur âge sortent du baccalauréat ou des partiels, les sœurs Berthollet vivent un été de concerts, de Valence à Nancy. Camille, 18 ans, et Julie, 20 ans, ne sont pas jumelles, comme le laissent supposer la crinière rousse de la première et les courts cheveux châtains de la seconde. Mais, depuis leur plus jeune âge, elles jonglent avec virtuosité entre le violon, le piano et le violoncelle (pour Camille) et l’alto (pour Julie).

    Par facilité, on les comparerait à ­Marielle et Katia Labèque, autre duo de musiciennes prodiges, toutes deux pianistes. Pourtant, la ressemblance s’arrête à la présence d’un morceau de Gershwin dans leurs deux discographies. Julie s’est familiarisée très tôt avec le violon, Camille le violoncelle.

    Lire la suite

  • TOUS SAUF UN, L'INCONNU QUI CHANTAIT LA TOSCA

    Imprimer

    "A 5 h du matin. Une voisine du cimetière de Rillieux-la-Pape entend une fusillade. Le commissaire Faury appelé aussitôt sur les lieux, ramasse un insigne de la Milice.

    Il écrira, ce matin-là, 29 juin 1944, dans son rapport: « Au bord du chemin de terre qui longe le mur ouest du cimetière de Rillieux sont allongés sur le dos, les jambes en direction du mur, sept cadavres d'hommes présentant tous le profil juif... Tous portent de multiples traces de balles, tant à la tête que sur la poitrine. Auprès de chacun d'eux se trouve un rectangle de carton blanc sur lequel est inscrit en gros caractères un nom suivi d'une initiale. » Tous sauf un, l'inconnu qui chantait la Tosca avant d'être assassiné."

    (Annette LEVY-WILLARD, Libération,17 mars 1994)

    Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA   Traduire français en Portuguese   Traduire français en Russian   Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic   Traduire français en danish Traduire français en Greek

  • Kurt Masur : un "directeur musical de légende" s'est éteint

    Imprimer
    Le chef d'orchestre allemand Kurt Masur est décédé le 19 décembre à l'âge de 88 ans. Le monde rend hommage au musicien de légende, mais aussi à l’humaniste.

    Kurt Masur, qui avait annoncé en 2012 qu'il était atteint de la maladie de Parkinson, s'est éteint à Greenwich dans le Connecticut, au nord-est des Etats-Unis, selon le New York Times.  Il a dirigé les plus grands orchestres du monde. Le Philharmonique de 1991 à 2002, puis l'Orchestre national de France de 2002 à 2008.
    "Les musiciens de l'Orchestre national de France, son directeur musical Daniele Gatti et tous ceux qui à Radio France ont collaboré avec Kurt Masur conservent de lui le souvenir d'un musicien d'exception et d'un grand humaniste", ont indiqué dans un communiqué Mathieu Gallet, président de Radio France et Daniele Gatti. Kurt Masur était parvenu "à tisser une relation privilégiée avec les musiciens, stimulant ce +désir d'apprendre à jouer ensemble+ qui distingue les orchestres les uns des autres+", a rappelé le communiqué.  France Musique consacrera lundi 21 décembre une journée spéciale à Kurt Masur.

    Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA  Traduire français en Portuguese  Traduire français en Russian  Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic  Traduire français en danish Traduire français en Greek

    Lire la suite

  • Frédéric Chopin

    Imprimer

    Compositeur et pianiste franco-polonais (Żelazowa Wola, 1810 - Paris, 1849)

    Pianiste virtuose, Chopin libère le piano des influences symphoniques et chorales traditionnelles, et développe, parallèlement à Franz Liszt, la notion d’instrument soliste. Il est un compositeur surtout connu pour ses préludes, scherzos, mélodies populaires polonaises et ballades, où se mêlent ferveur et mélancolie.

    Le père de Frédéric Chopin, Nicolas Chopin, est originaire de Lorraine, et est professeur de français à Varsovie. Il y rencontre sa femme Justyna Krzyzanowska qui chante et joue des mélodies populaires au piano. Les quatre enfants du couple reçoivent une éducation musicale, mais Chopin se démarque très vite par ses dons. Il prend ses premières leçons de piano avec Adalbert Zywny, puis avec Joseph Elsner.

    Paris étant une capitale culturelle incontournable au 19ème siècle, Chopin s’y installe à partir de 1831. Il y rencontre l’écrivain George Sand, sa compagne durant sept ans.
    Contrairement à Liszt, Chopin n’est pas un amateur de joute pianistique, préférant l’ambiance des salons organisés par ses amis dans lesquels il rencontre Delacroix, Berlioz, Camille Pleyel et beaucoup d’autres personnalités influentes du monde artistique.
    Jusqu’à la fin de sa vie (il décède le 17 octobre 1849) et malgré la maladie qui le ronge, il partage sa vie de compositeur avec celle de professeur en dispensant des cours de piano. Il conçoit et enseigne une nouvelle technique du toucher pianistique : respiration grâce au rubato, multiplication des silences dans ses partitions, mouvement souple du poignet

    Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA  Traduire français en Portuguese  Traduire français en Russian  Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic  Traduire français en danish Traduire français en Greek

     

    Lire la suite

  • Wolfgang Amadeus Mozart

    Imprimer

    Né à Salzbourg le 27/01/1756 ; Mort à Vienne le 05/12/1791

    Plus de deux cents ans après sa mort, la musique du grand compositeur autrichien continue de nous transporter. L’histoire de ce génie qui composait avant même de savoir écrire nous laisse dans la plus grande admiration.

    Un enfant prodige

    Wolfgang Amadeus Mozart est né le 27 janvier 1756 à Salzbourg. A noter pour commencer qu’il a reçu comme nom de baptême Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart. Ce n’est qu’en 1770 qu’il se fera appeler Amadeus (la traduction de Theophilus en allemand Gottlieb, puis en italien Amadeo, et en latin Amadeus).
    La musique est une histoire de famille chez les Mozart. Son père Léopold était un excellent violoniste et occupait le poste de second violon dans l'orchestre de la cour du prince-archevêque de Salzbourg. Dès trois ans, Mozart pianote sur le clavecin de sa sœur, Marie-Anna, et montre très rapidement d’excellentes dispositions  pour la musique. Il possède une mémoire et une capacité de concentration remarquables, ainsi qu’une oreille absolue. 

    Son père prend en charge son éducation musicale. Mozart commence à jouer des menuets vers cinq ans. Conscient de la précocité et du talent de son fils, Léopold Mozart le présente à la cour de Vienne en 1762, qui s’émerveille devant le tout jeune musicien. Il décide alors de l’emmener avec sa sœur faire le tour des capitales européennes.

    Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA  Traduire français en Portuguese  Traduire français en Russian  Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic  Traduire français en danish Traduire français en Greek

    Lire la suite

  • Georges Bizet

    Imprimer

    Compositeur français(Paris,1838 – Bougival, 1875) Georges Bizet est un compositeur français du XIXe siècle, figure phare de la musique lyrique française et l’auteur de l’un des opéras les plus joués au monde, Carmen.

    Issu d’une famille de musiciens, Bizet entre au Conservatoire de Paris à l’âge de 9 ans, où il suit les classes de Halevy (en composition),  Zimmerman (en harmonie), Besnoit (en orgue) et rencontre Charles Gounod, dont il devient un fervent admirateur. Il travaille même à ses cotés en tant qu’arrangeur et répétiteur et se familiarise grâce à lui avec le monde des artistes.
    Enchainant les récompenses, Bizet s’essaye à l’opérette et l’emporte le premier prix au concours organisé par Offenbach pour l’ouverture des Bouffes-Parisiens.

    Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA  Traduire français en Portuguese  Traduire français en Russian  Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic  Traduire français en danish Traduire français en Greek

    Lire la suite

  • Jean-Sébastien Bach

    Imprimer

    Compositeur et organiste allemand (né le 21 mars ou le 31/03/1685 selon notre calendrier à Eisenach (Allemagne) – mort le 28/07/1750, à Leipzig (Allemagne) ) Jean-Sébastien Bach (Johann Sebastian Bach) est un compositeur et organiste allemand, né en 1685 et mort en 1750. Son œuvre fait partie des monuments de la musique classique et bénéficie d’une reconnaissance universelle dans l’histoire de la musique.

    La musique de Jean Sébastien Bach est le témoignage d’une synthèse fondamentale dans l’époque baroque : de la tradition germanique et des influences italiennes et françaises, ainsi que de l’ensemble des procédés musicaux de la composition polyphonique, avec une place prépondérante réservée à la mélodie.
    Le maître s’illustre dans tous les genres (excepté l’opéra), portant la musique tonale à sa pleine expression et préparant de la même manière sa transgression future.

    « S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu » écrit l'écrivain et le philosophe Emil Cioran .

    En effet, la foi de Bach est le prisme indispensable à la compréhension de son œuvre. Bach est un fervent luthérien, il écrit sa musique à la gloire de Dieu, et il est donc de son devoir de cultiver son talent.

    Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA  Traduire français en Portuguese  Traduire français en Russian  Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic  Traduire français en danish Traduire français en Greek

    Lire la suite

  • L'abandon des conservatoires par l'Etat est une faute politique majeure

    Imprimer

    Emmanuel Dupuy, rédacteur en chef de Diapason, s'alarme du désengagement programmé de l'Etat dans le financement des conservatoires de musique. Une décision qui risque d'aggraver les inégalités et mettre en danger la formation du public et des musiciens de demain.

    C'est le dossier brûlant du moment. Il y a deux mois l'intention affichée par la Mairie de Paris de réformer ses dix-sept conservatoires d'arrondissement m'incitait à la plus vive inquiétude. Aujourd'hui, c'est pour toute la galaxie des conservatoires qui illuminent nos vingt-deux régions que l'on doit s'alarmer : à compter de cette année, l'Etat ne leur versera plus un centime.

    Plus un kopeck pour les conservatoires !

    Certes, la part ministérielle a toujours été minoritaire dans leur financement : moins de 10 % il y a dix ans. Mais, depuis, elle n'a fait que fondre, sous l'effet des lois de décentralisation de 2004, au point de devenir nulle à ce jour. On comprend mieux, alors, pourquoi les « Conservatoires nationaux de région », qui n'avaient en réalité de nationaux que le nom, ont été rebaptisés « Conservatoires à rayonnement régional »... Seule une poignée d'établissements adossés à des pôles universitaires seront épargnés. Pour les autres : plus un kopeck, des clous, macache.

    Conséquence de ce désengagement, la totalité des charges est désormais supportée par les collectivités locales – en particulier les villes –, alors même que les dotations de l'Etat qui leur sont allouées diminuent. Sur le terrain, le jeu de massacre commence : là c'est un professeur parti à la retraite qui n'est pas remplacé, ici ce sont des sessions d'orchestres annulées, des classes à horaires aménagées fermées, ailleurs on augmente les frais d'inscription, ou bien on cherche à recruter des enseignants moins rémunérés, donc moins qualifiés... Bref, c'est tout le système qui souffre.

    Google-Translate-English to French Traduire français en German  Traduire français en Italian Google-Translate-English to Japanese BETA  Traduire français en Portuguese  Traduire français en Russian  Traduire français en Spanish Traduire français en Arabic  Traduire français en danish Traduire français en Greek

    Lire la suite