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Il est né le 10 octobre 1813 à La Roncole, près de Parme alors sous domination française, puis repris par l’Autriche en 1814 et enfin italienne depuis 1847. Giuseppe Fortunino Francesco Verdi, fils de commerçants, a donc été français durant quelques mois puis autrichien pendant 33 ans, jusqu’à la reconquête du Milanais, première étape de la réunification de l’Italie.
Il montre vite des talents musicaux que ses parents, pourtant non musiciens, découvrent très vite. Son père lui offre une épinette (instrument de la famille des clavecins). Les progrès de cet enfant sont fulgurants et, à neuf ans, il est l’organiste du village, ce qui lui vaut une petite rémunération.
Compositeur et pianiste franco-polonais (Żelazowa Wola, 1810 - Paris, 1849)
Pianiste virtuose, Chopin libère le piano des influences symphoniques et chorales traditionnelles, et développe, parallèlement à Franz Liszt, la notion d’instrument soliste. Il est un compositeur surtout connu pour ses préludes, scherzos, mélodies populaires polonaises et ballades, où se mêlent ferveur et mélancolie.
Le père de Frédéric Chopin, Nicolas Chopin, est originaire de Lorraine, et est professeur de français à Varsovie. Il y rencontre sa femme Justyna Krzyzanowska qui chante et joue des mélodies populaires au piano. Les quatre enfants du couple reçoivent une éducation musicale, mais Chopin se démarque très vite par ses dons. Il prend ses premières leçons de piano avec Adalbert Zywny, puis avec Joseph Elsner.
Paris étant une capitale culturelle incontournable au 19ème siècle, Chopin s’y installe à partir de 1831. Il y rencontre l’écrivain George Sand, sa compagne durant sept ans. Contrairement à Liszt, Chopin n’est pas un amateur de joute pianistique, préférant l’ambiance des salons organisés par ses amis dans lesquels il rencontre Delacroix, Berlioz, Camille Pleyel et beaucoup d’autres personnalités influentes du monde artistique. Jusqu’à la fin de sa vie (il décède le 17 octobre 1849) et malgré la maladie qui le ronge, il partage sa vie de compositeur avec celle de professeur en dispensant des cours de piano. Il conçoit et enseigne une nouvelle technique du toucher pianistique : respiration grâce au rubato, multiplication des silences dans ses partitions, mouvement souple du poignet.
Né à Salzbourg le 27/01/1756 ; Mort à Vienne le 05/12/1791
Plus de deux cents ans après sa mort, la musique du grand compositeur autrichien continue de nous transporter. L’histoire de ce génie qui composait avant même de savoir écrire nous laisse dans la plus grande admiration.
Un enfant prodige
Wolfgang Amadeus Mozart est né le 27 janvier 1756 à Salzbourg. A noter pour commencer qu’il a reçu comme nom de baptême Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart. Ce n’est qu’en 1770 qu’il se fera appeler Amadeus (la traduction de Theophilus en allemand Gottlieb, puis en italien Amadeo, et en latin Amadeus). La musique est une histoire de famille chez les Mozart. Son père Léopold était un excellent violoniste et occupait le poste de second violon dans l'orchestre de la cour du prince-archevêque de Salzbourg. Dès trois ans, Mozart pianote sur le clavecin de sa sœur, Marie-Anna, et montre très rapidement d’excellentes dispositions pour la musique. Il possède une mémoire et une capacité de concentration remarquables, ainsi qu’une oreille absolue.
Son père prend en charge son éducation musicale. Mozart commence à jouer des menuets vers cinq ans. Conscient de la précocité et du talent de son fils, Léopold Mozart le présente à la cour de Vienne en 1762, qui s’émerveille devant le tout jeune musicien. Il décide alors de l’emmener avec sa sœur faire le tour des capitales européennes.
Compositeur français(Paris,1838 – Bougival, 1875) Georges Bizet est un compositeur français du XIXe siècle, figure phare de la musique lyrique française et l’auteur de l’un des opéras les plus joués au monde, Carmen.
Issu d’une famille de musiciens, Bizet entre au Conservatoire de Paris à l’âge de 9 ans, où il suit les classes de Halevy (en composition), Zimmerman (en harmonie), Besnoit (en orgue) et rencontre Charles Gounod, dont il devient un fervent admirateur. Il travaille même à ses cotés en tant qu’arrangeur et répétiteur et se familiarise grâce à lui avec le monde des artistes. Enchainant les récompenses, Bizet s’essaye à l’opérette et l’emporte le premier prix au concours organisé par Offenbach pour l’ouverture des Bouffes-Parisiens.
Compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand (né à Hambourg le 07 mai 1833 - mort à Vienne le 03 avril 1897 ) Johannes Brahms est un compositeur qui se situe à la charnière entre le classicisme et le romantisme : il compose une musique romantique dans son expression, mais reste attaché aux grands maîtres préclassiques et classiques dans la structure solide de son écriture.
Issu d’un milieu modeste, Johannes Brahms reçoit ses premières leçons musicales de son père, contrebassiste. Il travaille ensuite le piano et la composition avec le célèbre pédagogue Eduard Marxsen, qui lui fait découvrir les grands maîtres du passé, parmi lesquels Jean-Sébastien Bach. Les séjours à la campagne sensibilisent Johannes Brahms au folklore de différentes ethnies des pays germaniques, et notamment à la musique populaire hongroise.
Ses premières expériences professionnelles lui permettent d'acquérir aussi une solide connaissance de l'écriture chorale et chambriste. Très sollicité comme professeur, pianiste ou chef d’orchestre à la fois dans son pays et à l’étranger, il ne réussit pas, à son grand regret, à obtenir un poste stable dans sa ville natale et se fixe alors définitivement à Vienne en 1862, où il passera toute sa vie.
Compositeur et organiste allemand (né le 21 mars ou le 31/03/1685 selon notre calendrier à Eisenach (Allemagne) – mort le 28/07/1750, à Leipzig (Allemagne) ) Jean-Sébastien Bach (Johann Sebastian Bach) est un compositeur et organiste allemand, né en 1685 et mort en 1750. Son œuvre fait partie des monuments de la musique classique et bénéficie d’une reconnaissance universelle dans l’histoire de la musique.
La musique de Jean Sébastien Bach est le témoignage d’une synthèse fondamentale dans l’époque baroque : de la tradition germanique et des influences italiennes et françaises, ainsi que de l’ensemble des procédés musicaux de la composition polyphonique, avec une place prépondérante réservée à la mélodie. Le maître s’illustre dans tous les genres (excepté l’opéra), portant la musique tonale à sa pleine expression et préparant de la même manière sa transgression future.
« S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu » écrit l'écrivain et le philosophe Emil Cioran .
En effet, la foi de Bach est le prisme indispensable à la compréhension de son œuvre. Bach est un fervent luthérien, il écrit sa musique à la gloire de Dieu, et il est donc de son devoir de cultiver son talent.
Compositeur argentin (1921, Mar del Plata – 1992, Buenos-Aires) Qualifié de Villa-Lobos argentin, Astor Piazzolla a donné ses lettres de noblesse au tango. Grâce à ses compositions, le genre s’est émancipé et a nourri un répertoire renouvelé, à la croisée du savant et du populaire. Fils d’immigrés italiens, Astor Piazzolla naît dans la province de Buenos Aires. En 1924, sa famille s’installe à New-York où Astor commence l’étude du bandonéon. Il fait la rencontre de Carlos Gardel et suit les cours de piano de Bella Wilda, disciple de Serge Rachmaninov. De retour à Buenos Aires en 1937, il poursuit sa formation avec Alberto Ginastera et fonde son premier orchestre en 1946 après avoir été bandonéoniste dans le célèbre ensemble d’Aníbal Troïlo.
Au début des années 1950, Astor Piazzolla se tourne vers la composition et obtient une bourse du gouvernement français qui lui permet d’étudier à Paris avec Nadia Boulanger. Cette dernière l’incitera à rester fidèle à ses racines et à la musique de son pays natal, le tango. Revenu en Argentine, Piazzolla fonde un quintette avec lequel il multiplie les concerts et favorise la diffusion du tango dans le monde entier. En 1967, il compose un l’opéra-tango Maria de Buenos-Aires en collaboration avec le poète Horacio Ferrer. Malgré un vif succès à l’étranger, cette œuvre sera contestée en Amérique du Sud.
Les positions politiques d’Astor Piazzolla lui valent une haine profonde du gouvernement argentin. En 1971, il s’installe de nouveau à Paris, à la Cité des Arts. Dès lors, les demandes sont nombreuses : il compose un concerto pour violoncelle suite à une commande de l’ONU, écrit la musique de scène de Songe d’une nuit d’été pour la Comédie Française ainsi que plusieurs musiques de film qui lui vaudront diverses récompenses.
Sensible au jazz, Astor Piazzolla incorpore des éléments de cette musique dans ses propres compositions.
Inspiré également par la musique contemporaine, il a adapté le tango pour en faire un moyen d’expression singulier.
Issu d'une famille d'origine espagnole, dont les ancêtres maternels et paternels étaient venus s'établir dans les Flandres au xvie siècle, il commença ses études musicales au conservatoire de Lille, et y obtint un premier prix de violon en 1838.
Le violoncelliste Baumann, qui, à Vienne, avait participé aux exécutions des symphonies de Beethoven sous la direction de leur auteur, lui donna des leçons de composition et lui communiqua le goût de la musique symphonique et de la musique de chambre.
Aussi, à seize ans, Édouard Lalo décida-t-il de devenir un musicien professionnel. Il se heurta alors à la violente opposition de son père, ancien officier de la Grande Armée, qui ne voyait d'autre carrière pour son fils que celle des armes. Lalo ne céda pas ; il quitta la maison paternelle, partit pour Paris et entra au Conservatoire, où il étudia le violon avec Habeneck et la composition avec Schulhof.