En 1743, l'Irlandais Richard Puckeridge a l'idée de frotter le rebord de verres remplis d'eau à l'aide de son doigt. Il crée ainsi les verres musicaux. Quelques années plus tard, en 1761, Benjamin Franklin améliore ce principe et imagine le glassharmonica.
"Une sorte de kebab"
Cet instrument atypique se compose de bols en cristal, en verre ou en quartz, empilés sur un axe rotatif entraîné par une pédale.
Pour Thomas Bloch, glassharmoniciste, ce système d'empilement ressemble à "un kebab" tournant sur lui-même.
Afin d'obtenir le son le plus cristallin, le musicien doit mouiller ses mains dans une eau très calcaire. De cette manière, les doigts accrochent le verre tout en glissant sur le rebord des bols.