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Enquête | Depuis début novembre, le spectacle Carmina Burana remplit les zéniths de France. Mais cet engouement pour le ballet classique cache les conditions de travail déplorables d'artistes venus d'Europe centrale et de l'Est. Deux danseuses ont témoigné auprès de la CGT qui a saisi l'inspection du travail.
C'est devenu un classique des fins d'années plébiscité par les Français : des ballets de référence interprétés par des compagnies, aux noms apparemment prestigieux. Le film Black Swan ayant relancé l'intérêt du public pour ces spectacles. Mais en coulisses, les artistes déchantent. Deux danseuses originaires des ex-républiques soviétiques viennent ainsi de révéler les conditions de travail déplorables d'un Carmina Burana à succès.
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Alors que d’autres à leur âge sortent du baccalauréat ou des partiels, les sœurs Berthollet vivent un été de concerts, de Valence à Nancy.
Alors que d’autres à leur âge sortent du baccalauréat ou des partiels, les sœurs Berthollet vivent un été de concerts, de Valence à Nancy. Camille, 18 ans, et Julie, 20 ans, ne sont pas jumelles, comme le laissent supposer la crinière rousse de la première et les courts cheveux châtains de la seconde. Mais, depuis leur plus jeune âge, elles jonglent avec virtuosité entre le violon, le piano et le violoncelle (pour Camille) et l’alto (pour Julie).
Par facilité, on les comparerait à Marielle et Katia Labèque, autre duo de musiciennes prodiges, toutes deux pianistes. Pourtant, la ressemblance s’arrête à la présence d’un morceau de Gershwin dans leurs deux discographies. Julie s’est familiarisée très tôt avec le violon, Camille le violoncelle.
Le chef d'orchestre allemand Kurt Masur est décédé le 19 décembre à l'âge de 88 ans. Le monde rend hommage au musicien de légende, mais aussi à l’humaniste.
Kurt Masur, qui avait annoncé en 2012 qu'il était atteint de la maladie de Parkinson, s'est éteint à Greenwich dans le Connecticut, au nord-est des Etats-Unis, selon le New York Times. Il a dirigé les plus grands orchestres du monde. Le Philharmonique de 1991 à 2002, puis l'Orchestre national de France de 2002 à 2008. "Les musiciens de l'Orchestre national de France, son directeur musical Daniele Gatti et tous ceux qui à Radio France ont collaboré avec Kurt Masur conservent de lui le souvenir d'un musicien d'exception et d'un grand humaniste", ont indiqué dans un communiqué Mathieu Gallet, président de Radio France et Daniele Gatti. Kurt Masur était parvenu "à tisser une relation privilégiée avec les musiciens, stimulant ce +désir d'apprendre à jouer ensemble+ qui distingue les orchestres les uns des autres+", a rappelé le communiqué. France Musique consacrera lundi 21 décembre une journée spéciale à Kurt Masur.
Emmanuel Dupuy, rédacteur en chef de Diapason, s'alarme du désengagement programmé de l'Etat dans le financement des conservatoires de musique. Une décision qui risque d'aggraver les inégalités et mettre en danger la formation du public et des musiciens de demain.
C'est le dossier brûlant du moment. Il y a deux mois l'intention affichée par la Mairie de Paris de réformer ses dix-sept conservatoires d'arrondissement m'incitait à la plus vive inquiétude. Aujourd'hui, c'est pour toute la galaxie des conservatoires qui illuminent nos vingt-deux régions que l'on doit s'alarmer : à compter de cette année, l'Etat ne leur versera plus un centime.
Plus un kopeck pour les conservatoires !
Certes, la part ministérielle a toujours été minoritaire dans leur financement : moins de 10 % il y a dix ans. Mais, depuis, elle n'a fait que fondre, sous l'effet des lois de décentralisation de 2004, au point de devenir nulle à ce jour. On comprend mieux, alors, pourquoi les « Conservatoires nationaux de région », qui n'avaient en réalité de nationaux que le nom, ont été rebaptisés « Conservatoires à rayonnement régional »... Seule une poignée d'établissements adossés à des pôles universitaires seront épargnés. Pour les autres : plus un kopeck, des clous, macache.
Conséquence de ce désengagement, la totalité des charges est désormais supportée par les collectivités locales – en particulier les villes –, alors même que les dotations de l'Etat qui leur sont allouées diminuent. Sur le terrain, le jeu de massacre commence : là c'est un professeur parti à la retraite qui n'est pas remplacé, ici ce sont des sessions d'orchestres annulées, des classes à horaires aménagées fermées, ailleurs on augmente les frais d'inscription, ou bien on cherche à recruter des enseignants moins rémunérés, donc moins qualifiés... Bref, c'est tout le système qui souffre.
Chaque année, depuis 2004, l’Orchestre des jeunes de Palestine (PYO) se produit à l'étranger. Après la Jordanie, le Liban, l’Italie et l’Allemagne, les musiciens sont cette année en France jusqu’au 29 août.
L’Orchestre des jeunes de Palestine (Palestine Youth Orchestra – PYO) réunit chaque année des jeunes du monde entier au sein d’un même orchestre de haut niveau. Depuis sa création, en 2004, par le Conservatoire national de musique Edward Saïd en Palestine, le PYO s’est produit en Jordanie, au Liban, en Syrie, au Bahreïn mais également dans des pays européens comme l’Italie (au Ravello Festival, au Teatro Carlo Felice de Gênes, au Conservatorio Santa Cecilia de Rome), la Grèce (Megaron Mousikis d’Athènes) ou encore l’Allemagne (au Rundfunk Berlin-Brandenburg)… Cette année, voici venu le tour de la France. La première représentation a lieu ce vendredi 21 août à Aix-en-Provence.
Les 80 musiciens âgés de 13 à 26 ans sont étudiants en Palestine ou à l’étranger, amateurs ou jeunes professionnels. Ils vivent en Cisjordanie, à Gaza, dans les territoires israéliens ou sont issus de la diaspora… Lors de cette tournée en France, ils représentent ainsi leurs pays et dans le même temps une identité complexe.
Le 1er juillet 2015, la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat a organisé une table ronde sur la situation des conservatoires, qui a réuni des représentants de conservatoires à rayonnement régional, départemental et intercommunal, ainsi que des responsables de services culturels de collectivités territoriales et des usagers des conservatoires.