Enquête | Depuis début novembre, le spectacle Carmina Burana remplit les zéniths de France. Mais cet engouement pour le ballet classique cache les conditions de travail déplorables d'artistes venus d'Europe centrale et de l'Est. Deux danseuses ont témoigné auprès de la CGT qui a saisi l'inspection du travail.
C'est devenu un classique des fins d'années plébiscité par les Français : des ballets de référence interprétés par des compagnies, aux noms apparemment prestigieux. Le film Black Swan ayant relancé l'intérêt du public pour ces spectacles. Mais en coulisses, les artistes déchantent. Deux danseuses originaires des ex-républiques soviétiques viennent ainsi de révéler les conditions de travail déplorables d'un Carmina Burana à succès.