C'est une 7ème symphonie de Beethoven aussi inédite qu'originale qu'a créé le compositeur de musique de film Joachim Horsley. Une version rumba cubaine où toutes les sonorités, y compris les percussions donc, sont réalisées sur le corps du piano, un légendaire Steinway & Sons, excusez du peu.
Une symphonie moins connue mais très utilisée au cinéma
Car si pour le commun des oreilles Beethoven rime avec 9ème symphonie ( celle de l'"Ode à la joie" hymne officiel de l'Europe), la plupart des cinéphiles ne jurent, eux, que par la 7ème symphonie de celui qui restera le dernier grand représentant du classicisme viennois.
Le 2ème mouvement
Utilisé dans près de 50 films, depuis Le chat noir de Edgar G.ulmer en 1934 jusqu'à La Danseuse de Stéphanie di Giusto en 2016, en passant par des oeuvres aussi diverses que Lola de Jacques Demy, Zardoz de John Boorman, La marche de l'empereur de Luc Jacquet, Des hommes et des dieux de Xavier Beauvois, Le Discours d'un roi de Tom Hooper ou encore X-men: Apocalypse de Brian Singer, le deuxième mouvement n'avait cependant jamais été décliné en version rumba cubaine. C'est désormais chose faite et le résultat est saisissant.